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Irundu (Ouganda)
[Mai 2024]

Acquisition de réservoirs de stockage pour l’eau

Sœurs bénédictines de la congrégation Grace and Compassion (Irundu, Jinja, Ouganda)

Projet 3549 : Acquisition de réservoirs pour stocker l’eau


 

La Congrégation Grace and Compassion trouve son origine (1954) dans un groupe de laïques dévouées, qui a été accepté en tant qu’union pieuse par l’évêque de Southwark en 1959. En 1978, le Chapitre général a adopté la règle de saint Benoît et Mère Mary (la première laïque) est devenue la première Prieure générale. L’organisation a été reconnue Congrégation diocésaine par l’évêque d’Arundel et Brighton en 1992, et a été affiliée à la Confédération bénédictine en 1992. La Congrégation comprend 893 sœurs.

La Congrégation a fondé des maisons en Angleterre, en Afrique, en Inde et au Sri Lanka. Les sœurs s’engagent à tous les niveaux d’éducation ainsi que  dans les services de santé, en fournissant des soins hospitaliers et ambulatoires, y compris des programmes sur le VIH, quels que soient le sexe, la religion, la race et le statut social des personnes. Les services sociaux fournis à la population vont de la prise en charge des orphelins, des enfants vulnérables et des rues, des mères et des réfugiés, en particulier des victimes de violence domestique et des conflits armés, des prisonniers et des personnes âgées. Le travail pastoral des sœurs comprend le travail de catéchèse, le soutien aux paroisses et aux diocèses et la formation des jeunes femmes à la vie religieuse.

En 2003, la Congrégation a été invitée par l’évêque de Jinja à créer une fondation à Irundu, en Ouganda, pour aider la paroisse et les villages locaux. Les sœurs dirigent aujourd’hui l’école maternelle et primaire St Benedict et possèdent également une ferme.

Depuis 2009, les sœurs vivent également au couvent Sainte-Marie à Jinja, où elles ont ouvert une école maternelle en 2017 et une maison d’hôtes en 2021.

Depuis 2009, les sœurs offrent des services aux orphelins de l’école maternelle et primaire Saint-Benoît et de l’orphelinat. Ces services comprennent, entre autres, les soins de santé, l’éducation et les pratiques agricoles. Mais nous avons dû faire face à de nombreux défis financiers.

 

Requête

Le village d’Irundu connaît un problème majeur d’approvisionnement en eau potable et insuffisant pour la consommation humaine et l’irrigation. De plus, l’empiétement sur d’autres ressources naturelles comme les arbres pour le bois d’œuvre, le charbon de bois et le bois de chauffage pour la culture du tabac a conduit à la déforestation, asséchant à son tour les sources d’eau.

Les gens sont exposés à des maladies d’origine hydrique dans le village en raison de la consommation d’eau impure provenant des étangs partagés avec les animaux : choléra, bilharziose, dysenterie… La paludisme fait des ravages.

La communauté dispose de peu de sources d’eau qui ne suffisent pas à la fois à la consommation humaine et à celle du bétail. Il n’y a que deux piscines et deux petites sources saisonnières qui sont actuellement à sec pendant la saison sèche de cette année (avril à octobre).

La situation à l’école maternelle et primaire Saint-Benoît oblige les sœurs et les écoliers à se lever dès 4 heures du matin pour se rendre au village de Bukuma qui se trouve à 4 km pour chercher de l’eau potable avant qu’elle ne soit contaminée par le bétail. Ils sont alors confrontés à de nombreux défis tels que des accidents, des injustices et agressions dont des agressions sexuelles contre les femmes et les filles.

D’après l’étude établi par les sœurs, l’achat de quatre réservoirs d’eau de stockage, d’une capacité de 10 000 litres par réservoir, aidera à stocker l’eau pour une utilisation cohérente, même pendant les saisons sèches de mars à juin. L’achat de réservoirs d’eau de 10 000 litres contribuera à fournir une source d’eau propre à l’école primaire, à l’orphelinat et à la communauté dans son ensemble. Les femmes et les écoliers n’auront pas à parcourir de longues distances à la recherche de sources d’eau potable, ce qui réduira les risques d’exposition aux injustices et aux agressions. Cela permettra une meilleure hygiène et le recul des maladies liées à l’eau insalubre.

De plus, les sœurs ont décidé l’acquisition de moustiquaires et de literie adaptée afin de lutter contre la propagation endémique du paludisme qui a déjà causé la mort de nombreux enfants.


Aide financière souhaitée : 7 885 euros.

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