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La vie monastique aujourd’hui
Bulletin de l'AIM n° 126, 2024
Sommaire
Éditorial
Dom J.-P. Longeat, osb,
Président de l’AIM
Lectio divina
« Va, vends ce que tu as… » (Mt 19, 21ss) Dom J.-P. Longeat, osb
Perspectives
• La vie monastique aujourd’hui, réponses au questionnaire de l’AIM
• Quelques éléments de synthèse des réponses au questionnaire
Équipe internationale de l’AIM
Nouvelles
Voyage au Canada et aux États-Unis
Dom J.-P. Longeat, osb
Réflexions
Une tentative pour une vision partagée
Dom Jeremy Driscoll, osb
Témoignage
Vivre une communauté monastique multiculturelle
Dom Paul Mark Schwan, ocso
Art et liturgie
La saga de la salle capitulaire de Santa Maria de Ovila
Dom Thomas X. Davis, ocso
Grandes figures de la vie monastique
Sœur Judith Ann Heble, seconde modératrice de la CIB
Mère Maire Hickey, osb
In memoriam
Mère Lazare de Seilhac (1928-2023)
Sœurs bénédictines de Saint-Thierry
Recensions
Dom J.-P. Longeat, osb, Président de l’AIM
Éditorial
À la suite de la publication de « Un miroir de la vie monastique aujourd’hui » et du « Rêve monastique », l’Équipe internationale de l’AIM a voulu lancer une grande consultation auprès d’un certain nombre de responsables monastiques pour recueillir leurs principaux points de préoccupation actuels, leurs priorités, l’aide qu’ils attendent de l’AIM et quelques exemples significatifs de réalisations récentes.
Parmi les personnes consultées, certaines ont été surprises par ce questionnaire de l’AIM. L’Alliance Inter-Monastères est souvent perçue comme une simple source de financement pour des projets qui lui sont adressés par les jeunes communautés d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, d’Océanie et d’Europe de l’Est. Mais il faut rappeler ici que l’Alliance Inter-Monastères, selon ses statuts approuvés par le Congresso des abbés bénédictins de 2004, a pour mission aussi de réfléchir sur le sens de la vie monastique et de souligner son originalité dans les différentes cultures (art. 6). L’AIM a toujours le souci de favoriser une prise de conscience de la valeur du monachisme dans les communautés elles-mêmes, dans l’Église et dans la société (art. 7).
En ce sens, on a pu dire parfois que l’AIM est comme un observatoire des évolutions de la vie monastique dans le monde, et pouvait aider à en restituer les questions et les principaux enjeux. Il faut souligner aussi que l’AIM est, avec le DIM-MID (Dialogue interreligieux monastique), le seul lieu où les trois Ordres qui suivent la règle de saint Benoît, tant pour les communautés d’hommes que de femmes, travaillent ensemble. L’AIM œuvre aussi en lien étroit avec les associations monastiques dans le monde entier : cela lui permet d’avoir une compréhension précieuse de ce qui se vit dans ces régions et de mettre en lumière les différentes manières d’aborder les réalités de la vie monastique aujourd’hui.
Pour toutes ces raisons, l’AIM est investie de plus en plus d’une mission prophétique qui, loin de faire concurrence aux rôles propres des Ordres et des Congrégations, ne cherche au contraire qu’à les aider de manière complémentaire à mieux répondre à l’appel du Christ dans la vie monastique.
Outre ces réponses au questionnaire, on pourra trouver dans ce bulletin, le récit d’un voyage dans des monastères de la côte Ouest des États-Unis, un témoignage sur la vision partagée en matière de gouvernance, et sur le défi de l’interculturalité dans une communauté monastique. Une rubrique d’art autour de l’église de l’abbaye de Vina (New Clairvaux, Californie), et une évocation de la vie de sœur Judith-Ann Hebble, seconde modératrice de la Communion Internationale des Bénédictines. On trouvera aussi dans ce bulletin quelques mots sur sœur Lazare de Seilhac, bénédictine de Saint-Thierry (France, congrégation de Sainte-Bathilde), qui a si fidèlement contribué à la vie de l’AIM et, surtout, à la formation de plusieurs générations de moines et de moniales pour l’interprétation de la règle de saint Benoît, en attendant un article plus développé sur cette belle figure de la vie monastique aujourd’hui. Une recension des deux livres du père Denis Huerre (Pierre-Qui-Vire) reprenant ces commentaires de la règle de saint Benoît à sa communauté clôture ce volume.
En ouverture du Bulletin, est proposée ici une lectio sur le texte de l’homme riche dans les Évangiles, à l’origine de la vocation de saint Antoine, père des moines.
Dom Jean-Pierre Longeat, OSB
Président de l'AIM
Articles
« Va, vends ce que tu as… » (Mt 19, 21ss)
1
Lectio divina
Dom Jean-Pierre Longeat, osb
Président de l’AIM
« Va, vends tout ce que tu as,
donne-le aux pauvres, puis viens et suis-moi. »
(Mt 19, 21ss)
Le dialogue entre Jésus et le jeune homme de l’Évangile, en Matthieu 19, 16-26, ne manque pas de nous émouvoir tant il rejoint nos aspirations les plus profondes. Nous nous reconnaissons dans ce fidèle de la religion juive, et nous sommes profondément atteints par les réponses de Jésus qui nous donnent comme une clé de lecture pour pouvoir mener une vie de disciple, une vie de moine, de moniale, conforme à sa propre vie. Laissons-nous prendre par ce texte, laissons-nous conduire par l’Esprit pour entendre cette parole déterminante qui peut nous faire aller de l’avant.
La question du jeune homme porte sur ce qu’il y a à faire pour avoir la vie éternelle : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » (Mt 19, 16)
Dans un premier temps, la réponse de Jésus rappelle la référence à quelques commandements à la base des devoirs religieux du croyant. Mais dans un deuxième temps, sur l’insistance de son interlocuteur, la réponse est toute différente. Prenons le temps d’examiner ces deux réponses de Jésus et regardons où nous en sommes nous-mêmes en considérant l’attitude du jeune homme.
1re réponse : Jésus cite quelques commandements pour résumer les devoirs religieux du croyant. Il rappelle simplement les derniers commandements du Décalogue, et il ne les cite pas dans l’ordre où ils sont donnés dans la Bible (en Exode 20 ou en Deutéronome 5). Il supprime le dernier de la liste du Décalogue et il rajoute une prescription du Lévitique (19, 18) en guise de synthèse : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Tous ces commandements portent sur le comportement moral : « Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d’adultère, tu ne voleras pas, tu ne porteras pas de faux témoignage ». Comme le jeune homme riche, un grand nombre parmi nous pourrait répondre à Jésus : « Tous ces commandements, je les ai gardés ». Notre perspective religieuse est assez bien caractérisée par de telles dispositions éthiques qui sont déjà très remarquables. Beaucoup s’en satisfont et leur vie est hautement louable.
Mais d’autres ont l’impression qu’il doit y avoir un enjeu plus fort dans la vie humaine, et que notre devenir n’est pas lié uniquement à un bon comportement moral, aussi vertueux soit-il.
Le jeune homme insiste donc : « Que me manque-t-il encore ? » C’est à cet endroit que le terme « jeune homme » apparaît dans notre texte. En posant cette question cruciale, cet homme se présente vraiment comme quelqu’un qui veut du nouveau. C’est ce que traduit l’expression « jeune homme », c’est littéralement un homme « nouveau », comme un nouveau-né. Il laisse émerger en lui le désir profond qui l’habite. Jésus, par sa parole et son comportement, favorise cette émergence chez les autres ; pour lui, il n’y a rien de plus important que cela dans la vie : les zones profondes de notre être sont appelées à venir au jour et à mettre en œuvre une constante nouveauté par l’action de l’Esprit Saint.
Et voici ce que répond Jésus. Il fait connaître le fond de sa pensée : il parle d’accomplissement et non plus simplement de devoir à accomplir. Voici donc la pointe du récit : « Va vendre tout ce que tu tiens sous ta main (littéralement) et donne-le aux pauvres, tu auras un trésor dans le ciel, puis viens et marche avec moi ».
En parlant ainsi, Jésus rejoint la première partie du Décalogue que l’on oublie constamment : « Tu n’auras pas d’autres dieux, tu ne te feras aucune idole, tu ne prononceras pas le nom de Dieu à faux, observe le jour du sabbat ». Il s’agit là de ne s’enfermer dans aucune possession trop humaine. L’idole en effet, c’est bien ce que l’on tient sous la main et que l’on retient pour soi-même, sans laisser la vie libre d’aller et venir entre les créatures et le Dieu de toute liberté. Ainsi, « Va vendre tes idoles et partages-en le prix aux pauvres pour bien manifester que tu dis adieu à tout cela et que tu te rends disponible pour l’acquisition d’un trésor du ciel ».
La difficulté pour nous tous dans la réponse à l’appel que Dieu nous adresse se situe bien à cet endroit. Si l’on ne quitte pas, si l’on ne renonce pas à toutes nos idoles, à tout ce que nous tenons bien en main et qui est comme le moteur de notre vie, parfois même, le dictateur de nos actes et de nos pensées, alors nous manquons le rendez-vous essentiel auquel Dieu nous convie et notre vie s’installe dans une perspective où la tristesse a souvent le dernier mot, tellement les promesses de nos idoles ne sont jamais tenues.
En effet le jeune homme, entendant la parole de Jésus, « s’en alla plein de tristesse, car il avait beaucoup de possessions ». Il est intéressant de noter que le terme employé ici est d’une portée très élémentaire. Le jeune homme considère ce qui constitue son avoir propre comme de simples possessions ; Jésus envisageait les choses tout autrement, il parlait de tout autre chose : il s’agissait d’une réalité très fondamentale qui habite nos consciences et que l’on considère comme notre but en ce monde, jusqu’à tout y sacrifier.
Mais j’entends bien sûr les protestations. Ce n’est pas possible ! D’autant plus que Jésus insiste : « Il est difficile à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux ; il est plus facile à un chameau d’entrer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux ». Avec cependant : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu, tout est possible ». La comparaison employée par Jésus n’est pas à prendre au pied de la lettre, elle cherche simplement à réveiller les consciences. Plutôt que d’en rester à des comportements humains appuyés sur des représentations et des possessions idolâtriques, il est plus nécessaire de renoncer à toute fermeture sur soi-même et sur ce que l’on croit posséder en propre, pour vivre vraiment la liberté, la joie et la beauté du commandement de l’amour : c’est là l’unique trésor du Ciel. Oui, pour les humains, cela est impossible mais pour Dieu tout est possible.
Si nous suivons l’itinéraire du jeune homme, nous constatons qu’au début du passage il est désigné par la simple dénomination de « quelqu’un » : « Et voici que quelqu’un vient vers Jésus ». Ce quelqu’un se présente comme autonome ; dans l’expression « quelqu’un », il y a le mot « un ». Celui-là veut savoir ce qu’il peut faire de bon pour avoir la vie éternelle. Jésus le renvoie à l’Un qui est Dieu et en qui réside le Bon : « Un seul est bon », c’est donc dans la relation avec lui que l’on peut accomplir sa vie, et non dans les seuls actes de perfection à réaliser pour répondre à des devoirs religieux. Lorsqu’il laisse émerger son désir profond, il est appelé « jeune homme. » Il est à la veille de renaître. Cette renaissance d’en haut dont on sent bien qu’elle est toute proche, est particulièrement touchante chez ce jeune homme. Enfin lorsqu’il se retire, c’est un homme plein de tristesse. Alors que la joie caractérise au contraire celui qui décide de vraiment marcher avec Jésus.
Il reste à nous approprier concrètement ce texte pour aujourd’hui.
Nous aussi, nous aspirons à la vie. Nous cherchons ce qui nous manque car la seule application d’une morale religieuse ne nous dynamise pas suffisamment. Jésus nous propose de nous détacher de tout ce à quoi nous nous cramponnons. Jésus dit à ce propos : « Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et l’Argent » (Lc 16, 13). Il montre aussi comment on doit se quitter soi-même, ou plus exactement l’illusion que l’on a de soi, car souvent nous nous trouvons plus attachés à ces choses extérieures qui font de nous des personnages qui ne sont pas vraiment nous-mêmes. Se quitter soi-même touche à toutes les dimensions de notre vie jusqu’à la faire naître d’en haut. Il n’est pas possible d’expérimenter une telle dimension sans se défaire de ses idoles.
Réfléchissons donc bien à ce que sont aujourd’hui les idoles qui nous empêchent d’être dans une libre relation avec Dieu afin de témoigner vraiment de la joie pascale qui nous tire du marasme d’une vie livrée à elle-même.
Oui, il y a une joie extrême à tout vendre pour avoir un trésor dans le ciel et pour le partager en amour avec tous les pauvres de Dieu. À quoi bon se retenir, si c’est bien là que Dieu nous promet l’accomplissement total de nos vies ? C’est le témoignage que nous avons à rendre au salut de Dieu. Si Dieu nous a créés, c’est pour goûter sa propre vie au cœur même de l’itinéraire terrestre auquel nous sommes voués : ne perdons plus de temps, le Royaume de Dieu est là, entrons dans la joie que Dieu nous donne et soyons-en les ministres pour que le plus grand nombre trouve dès maintenant l’accomplissement de sa vie. C’est là notre vocation et c’est un immense bonheur d’y répondre.
Réponses au questionnaire de l'AIM
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Perspectives
Équipe internationale de l’AIM
La vie monastique aujourd’hui,
réponses au questionnaire de l’AIM
Voici les réponses reçues au questionnaire de l’AIM sur la vie monastique aujourd’hui, suivies d’une brève synthèse.
Mère Marie-Thérèse Dupagne, présidente de la congrégation de la Résurrection
Quelles sont les principales préoccupations de votre Congrégation en ce moment ?
Nous pensons que l’une de nos principales préoccupations est de contribuer à une meilleure compréhension du vivre ensemble en Europe en prenant soin les uns des autres, en se soutenant mutuellement, en façonnant certains aspects de notre vie ensemble et en apprenant les uns des autres. Nous voulons comprendre comment l’histoire a façonné les communautés dans leurs pays, ce qui les anime particulièrement, ce à quoi elles s’engagent. De cette manière, nous élargissons nos propres horizons vers une plus grande unité.
Quelles sont vos priorités ? Comment les gérez-vous ?
Nos priorités sont de vivre l’idéal monastique dans le monde d’aujourd’hui et ainsi de témoigner de notre espérance auprès de tous. Nous voulons faire cela :
– en tant que femmes d’aujourd’hui,
– dans l’Église d’aujourd’hui, dans une perspective synodale,
– dans nos communautés telles qu’elles sont aujourd’hui : des petites communautés,
– dans le monde d’aujourd’hui : c’est une nouvelle réalité qui évolue très vite (points de vue politiques, sociétaux ; insécurité croissante – avec la guerre en Europe, etc.), face à la crise des migrants et à la crise climatique,
– avec l’appel à la solidarité.
Comment l’AIM peut-elle vous apporter une aide pratique ?
Peut-être qu’un soutien à certains projets serait possible, également pour la formation (exemple : nous savons qu’il y a une bonne formation sur le leadership à Rome, mais c’est plutôt une formation managériale). En ce qui nous concerne, nous avons besoin d’un soutien pour les supérieures dans nos communautés : c’est un autre contexte qu’en Afrique, Asie, etc. : les supérieures ont affaire à de petites communautés, la plupart du temps avec beaucoup de vieilles sœurs, et à la recherche de nouveaux revenus. Certaines ont signalé la nécessité des rencontres de formation à la vie monastique, des études théologiques, mais aussi des compétences professionnelles (pour organiser ces formations, ou les accompagner). Certaines citent la nécessité de se former à la communication, à construire des communautés dans un autre contexte que par le passé, à construire des relations…
L’AIM pourrait aussi organiser une plateforme de partage sur l’accueil des migrants dans nos maisons d’hôtes.
Dans ce monde où les migrants ne sont pas les bienvenus, le nouveau sens du A de l’AIM (Alliance et non plus Aide, même si l’aide fait bien sûr partie des objectifs de l’AIM) prend une actualité nouvelle : une des missions de l’AIM pourrait être de créer des ponts entre les communautés du Nord et du Sud… Serait-il bon d’organiser des échanges entre communautés ? Nous commençons déjà à ressentir combien il est bon que certaines sœurs de nos communautés partent pendant quelques mois, ou même une ou deux années, partager la vie dans une autre communauté de la Congrégation. Serait-il bon d’ouvrir de tels échanges entre communautés extra-européennes ? On voit par exemple que les Philippins sont nombreux dans nos pays (venant en tant que travailleurs), serait-il bien qu’ils puissent trouver aussi des Philippins dans nos communautés ?
Quelle expérience significative récente pouvez-vous partager avec nous ?
Nous avons expérimenté combien la phase de connaissance et de contact les unes avec les autres nous a connectées, et combien il a été fructueux de construire notre Congrégation, d’écrire ensemble nos Constitutions les plus larges possibles pour être respectueuses de la spécificité de chaque communauté. Nous ressentons vraiment que la créativité vient de notre diversité, et que tenter d’arriver à l’uniformité aurait détruit la vie.
Mère Maoro Sye, prieure générale des Sœurs Bénédictines Missionnaires de Tutzing

Quelles sont les principales préoccupations de votre Congrégation en ce moment ?
– Le déplacement des centres de vitalité de notre Congrégation de l’Europe/Amérique du Nord vers l’Asie et l’Afrique : un soutien est nécessaire, il y a des ponts à construire entre les missionnaires internationales et les dirigeantes locales.
– Nous sommes soucieuses d’une bonne formation pour les formatrices, les économes et les responsables.
– Il y a des communautés vieillissantes en Europe, en Amérique, et même parfois, cela commence en Asie, et en même temps, il y a des communautés très jeunes en Afrique.
– Le manque de personnes-ressources nous préoccupe.
Selon vous, quelles sont vos priorités ? Comment les gérez-vous ?
– L’interculturalité dans les contextes très diversifiés de la Congrégation,
– vivre en bénédictines et missionnaires,
– le renouvellement de notre charisme dans une perspective d’unité de la Congrégation : encourager le partage inter-prieurés, le partage de personnes-ressources entre nos propres prieurés et les réalités d’un autre pays, même parmi les jeunes professes.
– Les rencontres locales et rencontres internationales (rencontre des prieures, semaines internationales de rencontre, rencontre internationale des économes, rencontre internationale des formateurs, programme international des Juniors, programme de renouveau missionnaire dans notre premier pays de mission).
– Ateliers d’approfondissement pendant les visites canoniques.
– Soutenir les communautés fragiles dans les différentes régions visitées par les membres de la Maison généralice.